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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 09:00
Ayant pris notre petit déjeuner assez tard (10h passé) et n'ayant commencé notre périple à vélo que sur les coups de 11h nous avons décidé d'un commun accord de faire l'impasse sur le repas du midi. Une fois la visite de Bright terminée, nous rebroussons chemin vers Porepunkah.

Le long de la piste cyclable nous croisons des maisons écolos arborant des panneaux solaires sur leur toit. Il faut dire que ce serait dommage de ne pas profiter de cette énergie propre dans un pays si ensoleillé. Les australiens ont compris l'intérêt. Et il est d'autant plus justifié d'investir dans le photovoltaïque quand on vit près d'une petite ville "montagnarde" vivant principalement du tourisme en saison. Les sources d'énergie sont limitées.


Vous noterez que j'ai dit "ville montagnarde" et vous observez sur la photo ci-dessus que le paysage ressemble vaguement à des collines (et encore des petites !) plutôt qu'à une chaîne de montagne. Je ne me moque pas de vous, je vous rassure, il s'agit bien du massif des Alpes Victoriennes. Il me faut cependant vous préciser qu'il y a tout de même des sommets au-delà de 1500m et que le point culminant est à 2228m, il s'agit du Mount Kosciuszko.

Nous continuons notre route en longeant un parcours de golf. Tradition britannique ? Moi ça me va !

Puis nous dépassons Porepunkah. Le challenge : aller le plus loin possible pour s'épuiser à maximum ! Ok, c'est parti !! Je pédale plus vite que jamais jusqu'à... ce... que... mes... mollets... ex..plosent... de douleur. Je fais alors une pause photo et ce sont les bovins du coin qui me servent de sujet.

Gabriela et moi nous sommes crevées et aimerions bien faire demi-tour. Nous avons une petite idée en tête : sur le chemin nous sommes passé devant une vigne et l'envie d'une petite dégustation du vignoble australien se fait pressante avec ma bouteille d'eau complètement engloutie !

Ayant remarqué que plus personne ne les suivait, Alessandro et Ernesto rebroussent chemin pour nous retrouver. Quand ils arrivent, tout le monde descend de vélo pour marcher un peu et se dégourdir les jambes et surtout les fesses !! Je le sais fort bien, je vais souffrir cette nuit avec les courbatures !!

Nous profitons de cette "balade pédestre" forcée pour nous arrêter près d'un pommier sauvage. Mon vélo dispose d'un panier au niveau du guidon. Il n'en faut pas plus pour décider Ernesto à partir à l'assaut du fruitier pour en récolter quelques joyaux.


Enfin nous arrivons au domaine Boynton. Nous allons pouvoir faire une dégustation et surtout acheter une bouteille ou deux pour accompagner le barbecue de ce soir !

Cadre idyllique pour une dégustation, n'est ce pas ?

La dégustation en question :

Il me faut tout d'abord vous préciser quelque chose qui, à mon avis, a son importance sur les capacités de goûteur de chacun.
Ernesto est d'origine péruvienne et a vécu 20 ans en Espagne.
Sa femme Gabriela est d'origine équatorienne.
Alessandro est italien de Milano.
Pour ma part vous le savez tous je suis française. Je précise que je suis grande amatrice de vin blanc et plus particulièrement des vins d'Alsace.

Ceci étant dit, à votre avis qui va être le mieux placé pour choisir un vin ? Que ce soit rouge ou blanc ? Moi bien sûr ! Sauf que n'aimant pas tellement le vin rouge je décide de laisser carte blanche (ou rouge...) à Ernesto. Quelle erreur !!! De tous les vins proposés je suis quasiment certaine qu'il a choisit le pire, un Merlot atroce. Bref pour ce qui est du blanc j'ai opté pour un Riesling 2006 plutôt réussi. Alessandro, amateur de blanc aussi, a approuvé mon choix ! Nous les avions tous goûtés et si pour Ernesto la différence n'était pas flagrante entre les différents vins, pour Alessandro et moi c'était criant !

Fatigués de notre périple à vélo, nous nous installons sur la terrasse et sifflons le Riesling !

Arrive alors un groupe d'amis bien bruyant. Il s'agit d'Australiens, Américains et Irlandais qui fêtent en famille internationale l'anniversaire d'un de leur membre. Eh oui 50 ans ça se fête dignement et quel meilleur cadre que des vignes à l'alsacienne en fin d'après-midi quand le soleil vient effleurer la crête des massifs ?
Etant les seuls autres personnes présentent à la terrasse, le groupe de fêtards nous invite à discuter avec eux. Cela m'a rappelé l'Alsace et ses caveaux. Une fois alcoolisés, les gens sont tout de suite très ouverts et parlent ouvertement, ils rigolent etc. le  tout à un volume sonore dont ils n'ont pas conscience.

Finalement nous repartons peu de temps après car n'ayant pas de lumière sur nos montures, nous voulons arriver à la maison avant la tombée de la nuit. Le groupe nous salut et nous fait des grands gestes d'adieu du haut de la terrasse.

Bien rentrés, à la nuit tombée pourtant, nous ne perdons pas une minute pour nous mettre aux fourneaux car nous n'avons rien mangé depuis 11h ce matin. Ce n'est pas une bouteille de Riesling qui nourrit ! C'est également l'heure de prendre en photo notre butin du jour : 

Notre samedi soir s'achève avec un barbecue bien mérité...

Et des courbatures atroces évidemment ! Je ne vous raconte pas la nuit, vous imaginez...

Have a nice week end ! Cheers ! 
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 13:57

Les gens qui me suivent sur Facebook le savent bien, depuis quelques jours je suis devenue rédactrice quotidienne sur Le Blog Ciné (http://leblogcine.fr/). Et en cadeau de bienvenue j'ai été invitée à la projection privée Allociné de Kick Ass, le dernier film de Nicolas Cage, 1 mois avant la sortie en salle !!

An plus d'avoir mon carton d'invitation j'ai pu donné mon avis à la sortie de la projection et j'ai eu en cadeau LE T-SHIRT officiel du film (la version fille bien sûr avec Hit Girl dessus). 
SDC10216-copie-1.JPGSDC10220.JPG
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Le coin manquant correspondant à la mention "excellent". Pour comprendre pourquoi j'ai fait un tel vote, je vous invite à lire ma critique disponible dans les pages cinéma de mon blog en cliquant directement ici

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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 09:00
Début mai dans les Alpes Victoriennes, il caille ! Il faut dire que l'automne est déjà bien entamé ! Bien enroulée dans une couette et 2 couvertures je m'endors dans le silence absolu. A Melbourne il n'y a jamais le silence complet car notre maison est située derrière un parking couvert et donc nous entendons en permanence la soufflerie du parking marcher. Là, perdus en pleine nature, sans technologie aux alentours, on se croirait seuls au monde. C'est reposant !

Je suis réveillée au matin par un excellent fumet émanant de la cuisine, et pour cause, Alessandro s'est mis aux fournaux pour nous concocter une omelette lardons-tomates !


Cela met de bonne humeur, ça c'est moi qui vous le dit ! Mais également rien de mieux qu'un bon breakfast pour enfourcher une bicyclette et partir pour une excursion de 32km !!

En Australie, le port du casque est obligatoire, sous peine d'amende ! Attention on ne rigole pas avec la sécurité. Et comme il y a quand même pas mal de soleil, Ernesto suggère que l'on porte en plus du casque une casquette ou un chapeau. Du coup ça donne le résultat présenté sur l'image ci-dessous. Ridicules ? NANNNN... 
 
Pour l'occasion j'arbore ma casquette spéciale F1 Honda Team achetée pour le grand prix de la fin Mars. Je n'avais pas regretté mon achat vu les coups de soleil que je me suis farcie, il n'aurait pas fallu que j'attrape en plus une insolation !

Oz est une nation de sportifs (pas tous pratiquants certes...) et le vélo est tout un mode de vie. Par conséquent il y a un peu partout des pistes cyclables. Ici c'est peu utile sachant que nous sommes en hors saison et qu'il n'y a pas foule dans les Alpes Victoriennes tant qu'il n'y a pas de neige et encore tous les hivers n'en voient pas à coup sûr !

Nous arrivons à Bright, charmant village australien. Vous noterez les magnifiques couleurs automnales !

L'architecture coloniale me plait toujours autant. Je ne connais pas les Etats-Unis mais j'imagine que l'ambiance de Bright est typique des villages américains sur la route du Far West !

Demain nous reprendrons notre vélo, pour descendre longer quelques prés à vaches et nous ferons une pause dans une vigne, histoire de goûter le cru du vignoble victorien !

Cheers ! 
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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 09:00
De retour de Tasmanie, il ne reste que 2 jours en Australie pour ma maman avant de rentrer sur le vieux continent. Grande émotion donc puisque pour ma part je reste encore pour 4 mois et demi ! Pour fêter son départ, nous dînons dans une pizzeria le dernier soir. Au moment de choisir la taille de la pizza c'est le dilemme : la petite taille semble bien porter son nom d'après ce que nous mime le serveur, la regular nous semble alors appropriée. Erreur, nous n'avons même pas été foutues de manger la moitié de notre pizza respective. Dieu merci ce n'était pas cher !
Malheureusement je suis au travail lorsque ma mère se rend à l'aéroport. Mais dès quelle sera arrivée elle m'appellera pour me raconter son voyage.

Après 3 semaines à parler français tous les jours cela me fait un petit choc de ne plus entendre ma langue natale. Mais je me remets vite à l'anglais ! Après tout je suis en Australie aussi pour ça !

Mon maître de stage qui a peur que je déprime de me retrouver sans ma mère m'invite à passer un week end début mai dans les Alpes Victoriennes. Cela va être pour moi l'occasion de sortir de Melbourne et de voir à quoi ressemblent donc ces fameuses Alpes. Avant de venir Down Under je n'avais pas entendu parler de chaîne de montagnes digne de ce nom en Océanie, mais en même temps, je ne sais pas tout, je suis là pour découvrir le pays !

Direction : Porepunkah. Où est-ce ? A un peu plus de 215 km au Nord-Est de Melbourne, direction Sydney. Porepunkah est signalé sur l'image satellite ci-desous par la lettre A.
Porepunka
Nous partons juste après le boulot, le vendredi soir. A bord : Alessandro, Ernesto, Gabriela (sa femme) et moi ! A Porepunkah, un ami d'Ernesto nous prête sa maison donc les seuls frais engagés concernent la nourriture et le carburant. Mais même pour ce dernier point, cela nous coûte pas énormément sachant que le véhicule que nous utilisons fonctionne au gaz qui coûte quelques 40 à 50 centimes de dollar le litre.

Avant de partir pour ce week end, nous faisons le plein de victuailles au Coles de Port Melbourne. Au menu : barbecue à base de côtes de boeuf, muesli pour petit déjeuner, salade, sauces (guacamole, tzatziki, caviar d'aubergines etc.), pain de mie, jus de fruit, oranges à presser, oeufs, lardons, tomates, etc.

Sur la route pour les Alpes, nous faisons une pause dîner. Malheureusement le repas n'est pas très diététique et vous en conviendrez : MacDo ! Je ne suis pas fan mais là je n'ai pas le choix. Sur l'aire d'autoroute où nous sommes il n'y a rien d'autre !

Une fois sortis de l'autoroute, nous nous retrouvons sur une petite route. De nuit en Australie le plus grand risque est de percuter un kangourou et si nous avons réussi à les éviter nous en avons croisé !
1262216754-Chiang-Mai-Thailand-Asia-Chiang-Mai.JPG
Un wombat pointe également le bout de son nez. Je viens de me rendre compte que je vous parle de wombat mais je ne vous en ai pas présenté ! Shame on me ! Je n'ai pas eu la chance d'en voir un de jour et donc de pouvoir le photographier. C'est mon plus grand regret ! Mais voici à quoi ressemble ce marsupial australien qui vit surtout dans des milieux humides et plus principalement dans les forêts montagneuses.
04aus-30201-wombat-large.jpgwombat_06.jpg
Trognon n'est-ce pas ?

Demain nous découvrirons ces fameuses Alpes Victoriennes !
Cheers ! 
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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 09:00
Continuons notre visite du port de plaisance d'Hobart. Nous avons un ciel magnifique : nuages noirs sur un fond bleu éclatant ! Les reflets sur l'eau aussi calme qu'une mer d'huile donne une dimension irréelle aux photos.


En continuant nous tombons sur le Sea Shepherd Steve Irwin. Ce navire noir arbore un emblème mystérieux...
Regardons de plus près...

Mais oui il s'agit bien d'un crâne avec un trident et un bâton de berger. Un symbole de piraterie à l'australienne ? En tout cas, pirate ou pas, ce bateau semble très fier de son emblème car il l'arbore aussi en drapeau ! J'imagine que de long sur une mer déchaînée, n'importe qui pourrait se tromper et croire au retour des pirates ! A l'abordage !

Connaissez vous l'humour à l'australienne ? Avant d'arriver en Tasmanie j'en avais eu un avant goût, notamment avec leurs publicités. Mais là c'est tout mignon. Je vous en laisse juge.

La Tasmanie est connue pour ses paysages montagnards mais c'est plutôt le nord de l'île. Pourtant à Hobart il y a un mont assez connu et très souvent sur les peintures de la capitale, il s'agit du Mont Wellington (1271m).

Hobart, en port qui se respecte, a son lot de bateaux pécheurs et j'ai lu sur plusieurs sites que l'incontournable c'est de goûter un plateau de fruits de mer. Alors nous partons à la recherche d'un restaurant qui propose ce plat tant espéré !

Seulement le problème c'est qu'à la carte, il ne semble pas y avoir de plateau de fruits de mer. Finalement on tombe sur un resto/fast food de poisson. Ma mère qui veut absolument prendre un plateau de fruit de mer en commande un et moi j'opte pour un poisson grillé (j'en ai un peu marre de la friture des Fish'n Chips). Après 10 minutes d'attente, notre commande est prête. Voilà ce qui arrive sur le plateau :
- mon assiette de poisson comme je l'avais imaginée
- un panier en oseille avec des beignets et un bol de frites pour ma mère

Ah oui les fruits de mer dans la tête des australiens ce sont des beignets frits, contenant certes des fruits de mer, mais frits !! Quelle déception ce fut pour ma maman !! Enfin il semblerait que c'était bon quand même.

Du coup pour se venger le soir nous sommes allées manger dans un petit restaurant indien. A ce propos, s'il est une cuisine qui ne me déçoit jamais c'est bien la cuisine indienne (l'une des meilleures du monde à mon avis !).

Pour notre dernier jour, nous décidons de visiter le musée d'histoire naturelle. Le prix de l'entrée n'est pas fixée, il dépend de votre générosité. J'aime bien ce concept ! En première partie, un historique de la culture aborigène et le pardon de 2008 (en 2008 le premier ministre Kevin Rudd a adressé aux aborigènes des excuses publiques pour les actes perpétrés à leur encontre : déportation des enfants sur des îles pour les convertir au christianisme, alcoolisation massive etc.). Puis s'en suit une partie plus traditionnelle aux musées d'histoire naturelle : les animaux locaux, les minéraux. Puis on passe aux peintures. Pour un européen, cette partie est presque inintéressante, on est loin des chefs d'oeuvres du Louvre, de la National Gallery de Londres... Mais pour les Australiens c'est un accès à la culture tout de même !

Mais avant de visiter ce musée, nous nous sommes offert un petit déjeuner de reines ! Je ne vous en parle qu'en dernier car comme on dit, on garde toujours le meilleur pour la fin ! Au menu : un iced coffee mémorable, des scones délicieux (les meilleurs que j'ai goûté !) avec de la crème fouettée maison ! Assez parlé, je vous laisse déguster visuellement !

Maintenant nous pouvons rentrer le ventre plein sur le continent !
Nous partons donc à la recherche de l'arrêt de bus pour aller à l'aéroport. Après une recherche intensive nous finissons par trouver !
Maintenant direction "Hobart International Airport". Nous avons 2h30 d'avance. Jusque là rien de bien exceptionnel. Nous prévoyons d'attendre l'ouverture du guichet de check in, seulement en arrivant à l'aéroport le tableau des départs prévoit un retard d'une heure. 5 minutes plus tard le retard n'est même plus annoncé, il y a écrit : "unknown". NONNNNNNNNNNNNN !!!!!! Je demande des informations au guichet et on me dit qu'il y a eu un problème à l'aéroport de Melbourne et ils ne savent pas quand le prochain avion s'envolera. Merde alors ! Moi je dois rentrer, j'ai boulot demain !
Après une longue soirée passée à l'aéroport, finalement un avion vient nous chercher à 22h15 soit près de 4h30 de retard ! Normalement le vol Hobart-Melbourne dure 1h15 minutes et bien là avec le temps clément (pas de turbulence) le vol a à peine duré 55 minutes top chrono ! Cela m'a permis de rentrer avec le tout dernier tram à la maison !! Mais on aura eu chaud !!
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 09:00
Rentrées à Hobart, la voiture rendue, nous décidons de consacrer notre samedi à Hobart. Commençons par le marché artisanal le plus réputé de la capitale : Salamanca market.

Comme tout bon marché artisanal qui se respecte, on peut trouver de tout en passant par les maisons pour oiseaux en bois, les bijoux, les bougies parfumées, les vêtements (pure laine bien souvent)...

Mais on trouve également de quoi se nourrir !! Sachant que nous allions aller sur un marché nous avons convenu que nous trouverions notre petit-déjeuner sur place. Seulement voilà, les seuls marchands de snack ne proposent que des saucisses. En ce qui me concerne je ne suis pas très sausages le matin. Et il y en a pour tous les goûts : de la saucisse tasmanienne à la traditionnelle bratwurst allemande !

Finalement, nous tombons sur un stand proposant des bacon and egg rolls ! Nous optons donc pour ce sandwich plus traditionnel d'un breakfast à l'anglaise. Pour 5$ le roll, nous nous régalons ! On sent bien que les produits sont locaux et de qualité !

On aurait pu succomber au royaume des sucreries de cette vendeuse tout de rose vêtue...

Salamanca Market c'est donc de l'artisanat et des stands gourmands ! Autrement dit, un marché artisanal banal ? Eh non détrompez-vous, l'attraction majeure du marché est certes ce que l'on peut y acheter mais c'est également une scène de spectacle ! En effet beaucoup de musiciens s'y produisent et font ainsi la promo de leur album que l'on peut se procurer à cette occasion. Cela va de la musique country à la musique irlandaise traditionnelle (héritage irlandais très important en Tasmanie) en passant par de la musique expérimentale ! Je vous ferai écouter un échantillon de ces musiques lorsque je vous présenterai ma vidéo. 

Après une visite du marché sous un temps clément pour cette fin avril (il pleut sur le continent mais pas en Tasmanie !!), nous nous dirigeons vers le port de plaisance. Au passage nous tombons nez à nez avec un british double decker bus ! Comment est-il arrivé là ?

Amoureuse des beaux bateaux, je suis servie !

Enfin je tombe sur le brise glace Aurora Australis ! La Tasmanie est le bastion le plus avancé d'Australie pour rallier le sixième continent. Si vous voulez y aller, c'est entre la mi-novembre et début avril ! L'est de l'Antarctique, moins accessible, ne se visite que de fin décembre à mars (été austral donc moins de glace et nature végétale plus visible). Durée de la croisière : de 10 jours à plusieurs semaines. Le prix ? cela dépend de la durée bien sûr mais aussi du confort souhaité donc globalement cela va de 11500 $ à 35000$ par personne. Pas donné !! Si vous êtes vraiment intéressés pour aller en Antarctique je vous conseille une solution moins coûteuse : partir d'Argentine du sud (Ushuaïa) et il vous en coûtera entre 5600 et 20000$ par personne. Enfin une dernière solution, mais qui ne propose pas de poser le pied sur le sol, dure quant à elle seulement 12h, il s'agit d'une excursion de sight seeing en hélicoptère. Pour retrouver toutes ces informations je vous invite à consulter le site officiel de la Division Antarctique Australienne (http://www.aad.gov.au/default.asp).

Demain nous finirons l'exploration d'Hobart avant de rentrer sur le continent. Bonne journée à tous ! Cheers !

 

 

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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 15:40

Le jour de la rentrée des classes les professeurs nous font traditionnellement remplir des fiches de renseignements avec nom, prénom, profession des parents, moyenne de l'année précédente dans la matière concernée, etc. Mais pour mon premier cours d'Histoire-Géographie de Première, notre professeur a choisi de nous rajouter une question : quel(s) pays avez-vous déjà visité(s) ? J'ai alors écrit :
Indonésie, Belgique, Turquie, Allemagne, Guernesey, Jersey, Espagne, Italie, Grèce, Irlande.

La prof a ramassé nos fiches en y jetant un rapide coup d'oeil et elle a ensuite demandé : "Qui est Axelle ?" De nature bavarde je me suis naturellement dit : les profs l'ont prévenue et elle va me tomber dessus tout de suite histoire de me déplacer pour que j'arrête de bavarder. Que nenni, elle a juste déclaré : "Bravo tu es le globe trotteur de la classe !"  Et là je ne saurais l'expliquer mais j'ai ressenti une immense fierté !

Cette année-là j'ai fait l'un de mes voyages les plus marquants : l'Islande. 15 jours à faire le tour de l'île sur pistes à nids de poule mais aussi sur routes (parfois il se passait une journée sans croiser la moindre voiture !!). Dernier grand voyage fait avec mes parents, l'Islande reste une expérience inoubliable : de la faille intercontinentale aux icebergs de la côte sud en passant par les marmites du diable et les geysers, des plages de sable noir aux lacs industriels bleu ciel chargés en souffre en passant par des fermes de tourbes et la dégustation d'un steak de baleine, tous ces souvenirs restent gravés dans ma mémoire.

L'Indonésie que je n'ai pas visité comme tous les touristes mais avec l'expertise de ma famille expatriée là-bas, représente pour moi une expérience humaine inoubliable. Je n'avais que 9 ans à l'époque mais je n'oublierai jamais certains visages, certains états d'esprit que j'ai vécu. Occidentale "riche" aux yeux des autochtones, je n'ai jamais ressenti autant d'humilité, de modestie et d'humanité que dans les yeux des Indonésiens.

Depuis un peu plus de 2 mois j'écris mes mémoires d'Australie. Y aillant passé six mois et demi en totale immersion, l'Australie est l'expérience la plus marquante à mes yeux. J'ai vécu comme une autochtone, travaillé avec les australiens, habité dans leurs maisons, mangé leur nourriture, pris leur transports en commun etc. Et bien sûr j'ai parlé anglais tous les jours !! Cela faisait treize ans que j'attendais ça ! Un rêve de petite fille qui s'accomplit ce n'est pas tous les jours, ça vous marque au fer rouge !
Je pourrais faire l'apologie du pays et critiquer en bonne française certains aspects de leur mode de vie auxquels je n'adhère pas mais je préfère encore fermer les yeux et me repasser le film de mon année Down Under. Depuis mon retour sur le vieux continent il ne se passe pas une journée sans que je repense à l'Australie, qui me manque cruellement. Ce n'est pas son climat que je regrette car si j'ai eu chaud en été j'ai aussi eu froid en hiver, c'est l'atmosphère zen à l'image de leur expression si populaire "no worries" qui me manque de retour en région parisienne ! J'ai rencontré des personnages qui ont joué un rôle important dans ma vie australienne et qui influent encore sur ma vie d'expat' retournée au bercail. Expérience humaine, professionnelle (stage de fin d'études) mais aussi spirituelle : l'Australie a également été un catalyseur dans mon éveil écologique. J'ai manifesté auprès de militants pour la protection de l'environnement, chose que je n'avais jamais eu l'occasion de faire auparavant ! Depuis l'Australie je me semble plus humble que jamais devant la puissance de la nature mais aussi devant sa fragilité. Les paysages de ce pays-continent en sont le reflet !
Aujourd'hui lorsque j'entends quelqu'un parler de l'Australie, je ressens un pincement au coeur. J'ai le sentiment d'avoir laissé une partie de moi là-bas, mais parallèlement d'en être repartie avec une nouvelle. L'Australie est arrivée à un moment clé de ma vie : la transition entre ma vie d'étudiante encore adolescente et ma vie d'adulte confrontée au monde du travail. J'ai accompli du chemin, certes en nombre de km pour le chemin géographique, mais j'aime à croire que j'ai également avancé sur la route de la sagesse.
Comme le disait Gandhi, le chemin le plus long est celui qui va de l'esprit au coeur. Je ne sais pas où j'en suis mais j'ai le sentiment avancé significativement grâce à mes voyages.

Pour conclure ce post, amis lecteurs, je vous invite à parcourir le monde, capturer ses atmosphères, aller à la rencontre de ses habitants, après tout il existe quelque part un billet d'avion pas cher qui vous attend... Pour ma part je vais continuer ma carrière de globe trotteur et partager avec vous mes aventures et bons plans.
Bonne journée à toutes et à tous ! 

 
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22 mars 2010 1 22 /03 /mars /2010 09:00
J'espère que vous avez passé un bon week end car ça ne rigole plus aujourd'hui ! Vous allez séjourner le temps d'un article dans une prison ! Que dis-je ? UN BAGNE !! Et pas un petit bagne de seconde zone ! Attention, il s'agit de Port Arthur !

Dans l'article de samedi dernier je vous avais fait un bref rappel historique, ainsi qu'une présentation des jardins, une croisière vers l'île des morts ainsi qu'une dégustation de champignons magiques. Aujourd'hui nous passons à la vitesse supérieure et explorons le système carcéral de l'Empire britannique du temps de la grande reine Victoria !

Port Arthur était réservé aux récidivistes. Afin de casser leur esprit et ainsi "les empêcher" de nuire à nouveau, ils passaient les premières semaines de leur arrivée dans des cellules individuelles. Ils ne pouvaient pas parler, ni regarder dehors (les ouvertures étant situées bien trop haut).


Ils avaient tout de même le droit de sortir dans une cour privative pendant 15 minutes par jour, sous surveillance bien sûr !
Afin de demander la rédemption au Tout-Puissant, ils avaient le droit à la messe une fois par semaine. Mais attention, pas question de créer le moindre contact entre prisonniers pendant ce temps de répit hors de la cellule ! Tout était prévu : chaque prisonnier se tenait debout dans un compartiment en bois isolé (voir photo ci-dessous).


Port Arthur avait également son lot de prisonniers célèbres (pas pour nous Français, mais visiblement très connus des Britanniques car quand le guide a mentionné leurs noms, ils ont eu l'air de réagir). Ces prisonniers de choix avaient le droit à un traitement de faveur. En effet leur cellule était plus vivable, ils ne dormaient pas par terre mais dans une sorte de hamac (tenu par deux larges lanières en cuir, cela paraît bancal).


Parmi ces prisonniers célèbres : Austin Bidwell connu pour avoir cambriolé la Banque d'Angleterre. Il a écrit : An English prison is a vast machine... move with it and all is well. Resist and you will be crushed.


Une prison anglaise est un grand engrenage, bougez dans son sens et tout va bien. Résistez et vous serez écrasé. Il s'agit là d'une traduction personnelle, non littérale mais insistant sur l'idée exprimée.

Dans le musée sur les prisonniers et les conditions de vie, vous pouvez voir une photographie d'époque assez marquante d'un homme mort dans un cercueil d'isolement. Qu'est ce qu'un cercueil d'isolement ? Avant Port Arthur je n'étais pas familière de cette pratique. Il s'agit de casser l'esprit des plus résistants en les enfermant dans une sorte de sarcophage avec seulement quelques trous pour avoir de l'air et respirer. Cela pouvait durer de 3 à 30 jours !!! Sans lumière, sans la possibilité de crier (pas assez d'air, pas la force et de toute façon inutile car personne ne pouvait vous entendre)... ce n'est pas casser un esprit c'est détruire l'homme tout entier. Quelque fut leur crime, méritaient-ils un tel châtiment ? Afin de "réparer" ces hommes un asile psychiatrique les prenaient en charge, une fois le mal fait...

Mais un bagne ce ne sont pas que des prisonniers, ce sont aussi des médecins, un prêtre, des femmes et des enfants (les familles des geôliers, gouverneur, médecins et autres personnels). C'est donc un village avec un pénitencier mais aussi des maisons à vivre comme celles-présentées ci-dessous.

Des potagers pour vivre !

Attention les simples geôliers, de condition modeste, n'avaient pas ce type de logements ! Ils étaient parqués dans de grands baraquements qu'ils partageaient à plusieurs familles ! Finalement pas beaucoup de différence avec les prisonniers !

Pour conclure cette visite voici en vrac quelques photos des ruines du pénitencier. Je vous invite vivement à visiter Port Arthur lors de votre séjour en Australie car on y apprend beaucoup de choses (je ne vous en ai raconté qu'une infime partie !) et l'ambiance y est particulière, unique, à expérimenter !


Il est temps de rentrer à Hobart !

Vite avant que le soleil ne se couche et que j'ai un grand risque d'écraser un animal !!

A demain ! Bonne journée à tous ! Cheers !
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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 09:00
Port Arthur

Ancien bagne pour les récédivistes britanniques mais également prison pour mineurs à partir de 13 ans, Port Arthur a ouvert ses portes en tant que centre pénitencier dans le début des années 1830. Pas besoin de mur ou d'enceinte, la nature environnante empêche toute évasion terrestre et la mer ne constitue pas une alternative intéressante lorsque l'on a les pieds enchaînés ! Toutefois quelques uns ont tenté leur chance. Des archéologues ont retrouvé des ossements de ces fuyards qui n'ont finalement jamais profité de leur liberté volée !

Le site a cessé son activité pénitentiaire en 1877 mais dès les années 1910, les Australiens ont soupçonné le potentiel touristique mais ce dernier ne connait son véritable essor qu'à partir des années 70-80. Port Arthur est également connu pour un fait divers datant du 28 avril 1996 : le massacre de Port Arthur.

Le Massacre de Port Arthur
http://www.abc.net.au/reslib/200703/r133678_448293.jpg
Martin Bryant, 28 ans au moment des faits, reconnu instable mentalement a perdu la raison. Bilan de la fusillade : 35 morts et 38 blessés dans la même journée ! Cela constitue à ce jour le plus grand massacre jamais commis par un homme seul avec une arme semi-automatique (interdite en Australie mais en vente légale en Tasmanie) . Depuis cet évènement tragique, le gouvernement australien a interdit toutes les armes semi-automatiques et la législation s'est durcie sur le port d'arme. En ce qui concerne le tueur il a écopé de 35 condamnations à perpétuité et 1035 années en sus. Comme quoi l'Australie ne fait pas les choses à moitié en matière de justice !

Les Jardins du Gouverneur et du Commandant

Lorsque l'on voit les magnifiques pelouses à l'anglaise et les allées de plantes exotiques, on a du mal à croire que l'on est dans une ancienne prison ! 



Sur le site nous trouvons une église (ne me demandez pas la confession, je ne m'y connais pas assez ! Cependant, si vous le savez, je suis intéressée par l'information !).



Les champignons de Port Arthur

Au détour d'une allée, nous tombons nez à nez avec des champignons dignes de toutes les meilleures histoires de fées, elfes, nains, gnomes ou autres créatures de la forêt. Il y en a de plusieurs tailles, de différentes couleurs (plus ou moins "rouille" ou "rouge") avec des points plus ou moins épais... autrement dit, il y en a pour tous les goûts !



En prenant un silver ticket, nous avons le droit non seulement à la visite guidée d'une heure mais aussi à la croisière pour aller sur l'île des morts à midi. Miam ! Parfait comme pause déjeuner ! Tout compte fait ce n'est pas une mauvaise idée car nous en profitons pour acheter des sandwichs sur le bateau, certes plus cher qu'un pic nique maison mais après tout, nous sommes en vacances alors autant en profiter !

Sur la photo ci-dessus, l'île des morts où des milliers de cadavres anonymes sont entassés dans une fosse, certes tous des prisonniers mais dont le nom ne figure plus nulle part. Cependant si vous pensez avoir des ancêtres qui auraient "séjourné" à Port Arthur des ordinateurs vous permettent d'avoir accès aux archives gratuitement. La majorité des visiteurs étant britanniques il est quasiment impossible d'échapper à une longue attente pour avoir un poste de disponible. Ce n'est pas que les british sont lents, non, c'est qu'ils ont plus de chance d'avoir eu de la famille à Port Arthur alors presque tous veulent vérifier !

Lundi nous visiterons les ruines de la prison ainsi que les quartiers d'isolement conçus pour "casser l'esprit des criminels". Enfin nous verrons les maisons coloniales des geôliers ! En attendant, je vous souhaite à tous un bon week end ! Cheers inmates !
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19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 09:00
Tasmania here I come !!!

Je vais enfin voir la Tasmanie dont j'ai tant entendu parlée depuis le début de mon séjour en Australie. Selon les globe-trotteurs dignes de ce nom, s'il est une destination à ne pas manquer c'est bien la Tasmanie !
Afin d'optimiser au maximum notre week end de trois jours, nous débarquons à Hobart, capitale de l'état, dès le jeudi soir. L'aéroport international, car oui c'en est bien un de classe internationale, n'a qu'une seule piste et à l'image de l'aéroport domestique de Melbourne, Avalon, les transferts de passagers entre l'avion et l'aéroport se fait sur le tarmac, à l'ancienne ! Cela renforce la sensation d'être au fin fond de l'hémisphère sud !

http://images.aad.gov.au/img.py/114e.jpg

Fraichement débarquées du continent, le seul moyen pour ralier le centre ville est de prendre une navette qui attend à chaque atterrissage d'avion, c'est à dire, une fois par heure jusqu'à 23h. Notre avion est d'ailleurs le dernier à se poser! Pour 15$ l'aller par personne (25$ l'aller retour mais nous avons décidé de tenter notre chance avec les bus locaux déservant l'aéroport jusqu'à 20h sachant que notre vol retour est prévu à 18h) nous montons à bord de cette navette aux airs familiaux : tous les voyageurs sont détendus, heureux d'être en Tasmanie, on échange des blagues... La Tasmanie : une autre atmosphère !!

Le chauffeur nous dépose à quelques pas de notre backpackers. La ville est déserte à cette heure-là, pas une âme qui flâne. Heureusement que j'ai les instructions pour avoir accès à notre chambre, car tout est fermé ! Après la petite angoisse du digicode (est-ce que j'ai bien pris en note ce qu'on m'a dit au téléphone ?), nous entrons et recherchons activement l'accueil afin de récupérer nos draps, oreillers et les clés de la chambre. Dieu merci l'accueil est fléché car dans ce labyrinthe je me serais perdu, pourtant je suis réputée pour mon bon sens de l'orientation (parfois on me surnomme "GPS vivant") !

Nous partageons la chambre avec 4 asiatiques, silencieuses comme pas deux ! Un régal comparé à l'ambiance survoltée du samedi soir précédent à Sydney ! Il faut vite s'endormir car demain une grande journée nous attend ! Au programme :
- trouver une compagnie de location de voitures
- aller à Port Arthur (voir carte si dessous) 50km à parcourir en roulant à gauche
- visiter ce fameux bagne
- rentrer avant la tombée de la nuit (ma hantise est d'écraser un wallabie, un wombat, un diable de Tasmanie ou autre créature...)

Ce programme peut vous sembler léger j'en conviens mais croyez-moi il ne fut pas si simple à remplir ! 



Le lendemain matin, fraichement levées et douchées (cette fois nous avons prévu le gel douche en version échantillon d'hôtel), nous nous mettons en quête d'une compagnie de location de voitures, le ventre creux. Avant de partir du bureau hier, j'ai imprimé une recherche que j'ai faite sur les possibilités à Hobart et il se trouve qu'elles sont toutes très proches géographiquement mais également financièrement parlant !
Nous tombons nez à nez avec la première, Budget et après étude des possibilités nous décidons d'opter pour celle-ci : 115$ la journée, j'ai dû payé une surcharge car je n'avais pas 25 ans et ma mère ne conduisant pas, pas moyen d'y échapper. A ce propos, ne trouvez-vous pas ridicules ces compagnies de location de voitures qui demandent un âge minimum pour avoir le prix normal ? Et si j'avais tout juste mon permis à 25 ans, je ne conduirais vraisemblablement pas mieux que quelqu'un qui a son permis depuis 4 ans mais qui n'a que 22 ans, non ? Tout ça pour une histoire d'assurance... Moi ça me révolte ! Je conduis bien mieux que tous ces australiens fainéants qui ne savent que "conduire une automatique" ! En parlant d'automatique laissez moi vous compter une anecdote...

Les Aussies, à l'image de leurs cousins pas si éloignés que ça, les Américains, conduisent en majorité pour ne pas dire à 99,99% des voitures automatiques. Les compagnies de location ne proposent alors que peu de modèles manuels, destinés à une clientèle de touristes européens ! Par défaut, c'est une automatique que l'on vous fournit. Le problème c'est que je n'en ai jamais conduit avant ! Je devine bien que D signifie Drive, N Neutral, P Park mais comment m'en sortir sans réflexe ? Prise d'une sorte de panique, je sors du véhicule et demande illico-presto s'il est possible d'avoir une manuelle car je ne me sens absolument pas à l'aise avec le véhicule. Dieu merci, ils en ont une qui vient de rentrer ! Certes je n'ai pas le choix du modèle, mais peu m'importe, l'essentiel c'est de la sentir entre mes mains expertes ! A quoi cela sert-il de conduire une voiture si l'on ne fait rien, qu'on se contente de la voir se mouvoir sans assistance, comme un robot ? Je veux contrôler ma machine, for God's sake ! lol !

Finalement je craignais le pire pour la conduite à gauche. Il n'en est rien, il semblerait même que ce soit naturel chez moi de conduire à gauche. il faut dire que cela fait bientôt 3 mois que je suis en Australie et j'ai eu le temps de m'habituer à ce côté de la route ! Par contre s'il est une chose à laquelle je ne m'habituerai pas de si tôt, ce sont les cadavres d'animaux qui jonchent la chaussée, principalement des wallabies, quelques diables de Tasmanie et un wombat (le seul que j'aurais vu de mon séjour en plus...). Mais ne restons pas sur cette note triste des animaux payant un lourd tribu à la route et dirigeons nous vers Port Arthur pour cette fois affronter le passé tortionnaire de la machine pénale britannique du XIXème siècle !


A demain mes chers lecteurs-prisonniers ! Cheers from Hell !
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