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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 19:13

J'ai toujours admiré l'actrice Annette Bening et vu qu'en ce moment je me refais la filmo de Mary McDonnell, l'occasion était idéale pour visionner un film réunissant les deux actrices, en l'occurrence : Mrs Harris. La femme de Warren Beatty y interprête le rôle titre.

Mrs_Harris.jpg

 

Alors de quoi ça parle ?

Mrs Harris est divorcée, mère de deux garçons. A une soirée organisée par une amie elle fait la connaissance de Herman Tarnower (Ben Kingsley), cardiologue de son état. C'est le coup de foudre et finalement le coup de feu quelques années plus tard. Comment Mrs Harris en est-elle arrivée à commettre un meurtre ? De l'homme qu'elle aime qui plus est ! Voilà le topo du film.

Mrs Harris parait saine d'esprit pourtant elle a un sérieux problème, elle est tellement déprimée qu'elle a des pulsions suicidaires qui finissent par tuer son entourage sauf elle ! Encore un film de psychopathe ? Non non détrompez-vous, c'est surtout le désespoir d'une femme qui se traduit par un meurtre involontaire... enfin... inconsciemment du moins.

Mon avis : à voir si vous êtes sous anti-dépresseurs ! ça va vous remettre d'aplomb de voir qu'il y a pire que vous !! Sinon pour les autres ça se voit aussi, mais surtout pour les acteurs, pas tellement pour le scénario.

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19 mai 2010 3 19 /05 /mai /2010 09:00

Après Gattaca : S1m0ne ! Andrew Niccol ne fait pas beaucoup de film, mais en tout cas il va à l'essentiel et ne fait que des films qui comptent ! Aujourd'hui je m'intéresse tout particulièrement à S1mOne, film de 2002 avec l'excellent Al Pacino en réalisateur lassé de ses stars féminines et qui décide de diriger l'actrice parfaite : S1mOne. Cette création purement virtuelle, bébé virtuel de Hank, un informaticien fan de Taransky (Pacino), sait reproduire toutes les facettes émotionnelles d'un véritable humain et en plus elle n'a pas de caprice de star. Que demander de plus ?

Catherine Keener, Rachel Roberts, Winona Ryder, Evan Rachel Wood... que de femmes pour entourer l'excellent Al Pacino qui visiblement s'amuse ! Une galerie de stars qui pour une fois sont castés dans un bon film !! Certes c'est le scénario qui prime mais l'interprétation des acteurs permet de donner vie à ce film ! Des acteurs virtuels pour remplacer les humains ? ce n'est pas encore pour demain, mais c'est pour bientôt, Final Fantasy le film nous l'avait déjà suggéré et Avatar nous confirme que l'on s'approche, même si pour le moment les humains sont encore indispensables ne serait-ce que pour capturer les émotions qu'ils n'ont pas encore toutes dévoilées !

Revenons en à S1m0ne, l'avez-vous vue ? Cette star semble bien secrète... Même les paparazzi n'arrivent pas à obtenir le moindre cliché ! Le seul moyen de la voir : le film !!!!!!!!!!!

Verdict : Watch the movie !!!!!

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 09:00

Alors que Robin Hood est à l'affiche, il m'était presque impossible de ne pas me pencher sur la filmographie de Cate Blanchett qui peut se targuer de faire la une de beaucoup de journaux ces derniers temps.

Elle a incarné la reine Elizabeth, la reine des Elfes Galadriel dans LOTR, une maitresse d'école sulfureuse dans Notes on a Scandal, Katharine Hepburn dans Aviator ou encore Daisy dans The Curious Case Of Benjamin Button. Cate a plus de 40 films à son compteur et parmi eux beaucoup de succès au box-office mais également de la reconnaissance des critiques et du public ! On peut dire que cette australienne surfe sur la vague du succès depuis des années !

Aujourd'hui je vais vous parler de Charlotte Gray, film dont Charlotte joue le rôle-titre. C'est l'histoire d'une femme écossaise qui décide de s'engager dans la résistance française pour retrouver l'homme qu'elle aime, pilote de la Royal Air Force qui a disparu. Plongée dans le régime de Vichy, elle se bat au côté de résistants, découvrant une femme courageuse qu'elle ne soupçonnait pas être.

Voyage initiatique dans une période sombre de l'histoire, Charlotte Gray est un film sur la Seconde Guerre Mondiale comme tant d'autres mais là où il diffère de la masse c'est que le propos politique ne prend pas le dessus. Les héros ne sont pas tout blanc et ont leurs côté obscur, même si les méchants sont bien noirs quant à eux. Billy Crudup et Michael Gambon sont deux partenaires à la hauteur de Cate, que l'on a plaisir de voir jouer dans le même film.

Une scène à retenir :

Alors que le père de Julien a été enlevé, Dominique (Cate) et Julien (Crudup) se retrouvent "coincés" sous la surveillance d'un soldat allemand. Puis tout d'un coup, Dominique demande à Julien de l'embrasser, puis de la déshabiller et Julien semble y prendre du plaisir... jusqu'à ce que le soldat allemand, déstabilisé par la situation qu'il ne maitrise pas, s'approche pour calmer les ardeurs des "amants". Et vlan, Dominique donne le signal à Julien et le soldat se retrouve rapidement roué de coups, permettant ainsi une évasion à Dominique. Un coup monté qui lors de la première projection publique a fait sourire la réalisatrice. En effet, amusée par la réaction tout d'abord de rires puis de gène et enfin la surprise lorsque la ruse est devinée. C'est ce qui s'appelle un ascenseur émotionnel qui fonctionne !!

Le point faible majeur du film : l'histoire est censée se passer en France alors qu'aucun des personnage ne parle vraiment français. C'est fort dommage !! Evidemment pour s'en rendre compte il faut la VO, mais comme vous le savez déjà, il n'y a rien de mieux que la VO !

Verdict : A voir !!!

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 09:00

Totalement déjanté ! Film au scénario décousu, une histoire bizarre, des personnages improbables... je n'ai pas du tout compris le message profond du film, s'il y en avait un. Et pourtant le casting avait de quoi faire saliver : Annette Bening, Brian Cox, Joseph Fiennes, Evan Rachel Wood, Alec Baldwin, Joseph Cross ou encore Gwyneth Paltrow. Pour ainsi dire : il y avait du potentiel. Mais comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, le casting, aussi prestigieux soit-il, ne garantit pas la qualité du film ! La preuve en est encore faite avec ce film totalement absurde à l'image de son titre très révélateur : Running with scissors. A croire que le film s'auto-casse dans le titre !

L'histoire :

Augusten (Cross), un petit garçon qui a toujours voué un culte à sa mère voit sa relation avec celle-ci changer lors du divorce de ses parents. La mère, écrivain ratée, est en perpétuelle rage et est créativement "constipée" comme l'exprime son psychiatre, le Dr Finch (Cox). Sur les conseils de son psy, Deirdre (Bening), la mère d'Augusten, abandonne son fils dans la maison de Finch, afin de passer du temps seule pour retrouver sa créativité. Ce n'est pas du goût de son fils bien entendu. Il faut dire que la famille Finch est pour le moins déjantée : la mère mange des croquettes à chien en guise d'amuse gueule devant la télé, l'ainé (Fiennes) est un trentenaire gay ne gérant pas son agressivité, la cadette (Paltrow) est une Mercredi sur la vingtaine tardive, la benjamine (Wood) est quant à elle un semblant normale. C'est d'ailleurs elle qui arrive à faire rester Augusten. Cette situation, au début prévu pour être passagère, dure...

Replaçons le film dans son contexte pour essayer de comprendre : il s'agit d'une biopic de l'auteur Augusten Burroughs. Après avoir vu ce film, on plaint son auteur ! Premier film du réalisateur Ryan Murphy (créateur de Nip/Tuck et Glee), Running with scissors a du potentiel mais n'est pas une réussite en soit. La réalisation est propre, rien à redire de ce côté là, mais c'est le scénario qui pèche, trop brouillon à mon goût. Pas passionnant !

Verdict : vous souhaitez consulter un psychiatre ? Ne regardez peut-être pas ce film qui peut vous décourager...

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 10:00

Alors ce nouveau film de Matt Damon ? Un nouvel opus des aventures de Jason Bourne ? Non non il s'agit bien d'un film à part, pas d'une nouvelle adaptation d'un roman de Robert Ludlum !

Film américano-britannique de 2010 de Paul Greengrass mettant en scène Greg Kinnear, Amy Ryan et Brendan Gleeson aux côtés de Matt Damon.

Le topo :

Bagdad, 2003 pendant l'occupation américaine. La mission : trouver les armes de destructions massives. Après plusieurs raids ayant échoué l'adjudant-chef Roy Miller (Damon) commence à douter de l'existence même de ces supposées armes de destruction massive censées être stockées dans le désert iraquien. Il va découvrir une machination qui modifie le but de sa mission. A mesure qu'il infiltre la vérité de la situation, il encourt de plus en plus de dangers, il est pris en filature par des agents chargés de l'éliminer... Qui sont les vrais truands en fin de compte ? Miller commence à remettre en cause ce qu'on lui raconte officiellement... Finalement le gouvernement provisoire est plutôt constitué d'amis de l'administration Bush que de gens capables et efficaces ! Miller, sensé, se demande pourquoi personne n'a pensé mettre à la tête du gouvernement quelqu'un qui parlait arabe. Evident ? seulement pour Miller semble-t-il... 

Cela fait plaisir de voir un film américain sensé ! Et pourtant on ne doute plus de la capacité de beaucoup d'américain de se poser les bonnes questions quand à toutes ces guerres au Moyen Orient. L'Iraq est un puits de pétrole alors pour une super-puissance qui carbure au pétrole, instaurer un gouvernement pro-américain est une évidence. Mais il faut légitimiser publiquement... d'où les armes de destruction massive !

Il est clair que le film a un parti pris pacifiste ou tout du moins remet en question de manière virulente la guerre en Iraq comme étant injustifiée et basée sur des allégations mensongères relayées par une presse noyautée ! On adhère ou pas, mais on se pose les bonnes questions et c'est l'atout majeur de ce n-ième film d'action de Matt Damon.

Verdict : intéressant, pose des questions pertinentes bien que peu originales à l'heure actuelle. Pour les amateurs de film de guerre/d'action, vous allez être servis !

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 19:00

Depuis que l'actrice a disparu l'an dernier suite à un accident de ski, je me suis penchée plus précisément sur sa carrière. Dernièrement j'ai vu Asylum.

      

Film britannico-irlandais de 2005, mettant en scène la sublime Natasha Richardson, mais également l'excellent Ian McKellen et Hugh Bonneville. Derrière une affiche sulfureuse, un film avant tout sur la folie et la frontière parfois floue entre un esprit sain et un esprit malade.

L'histoire :

Camapgne anglaise des années 50, Max Raphael, brillant psychiatre, sa femme Stella (Richardson) et leur fils Charlie s'installent dans dans un asile. Max a pour ambition de succéder au directeur qui va bientôt prendre sa retraite. Il est important pour lui que sa femme joue le jeu et s'intègre dans le clan des épouses des professeurs. Mais ce n'est pas du goût de Stella. En effet, ces femmes sont ennuyeuses... Un jour, elle fait la rencontre d'Edgar Stark, patient de l'asile qui est chargé de retaper la serre de l'établissement. Stella tombe rapidement sous le charme d'Edgar et lorsqu'elle apprend qu'il a été interné pour avoir tué et défiguré son épouse par jalousie, elle est déjà totalement accro que cela n'a plus d'importance pour elle. Le Dr Cleaves (McKellen), collègue de Raphael, l'avertit des dangers qu'elle encourt à avoir une liaison avec son patient. Mais Stella n'en fait qu'à sa tête et est prête à tout risquer pour vivre cette histoire d'amour...

L'histoire est convenue, pas de réelle surprise dans ce film. Notons tout de même que l'image est soignée et cela donne une scène visuellement accrocheuse pour illustrer le moment où Stella passe la frontière de la folie : alors qu'elle est perdue dans l'hôpital, elle se retrouve à une intersection entre deux couloirs, l'un est éclairé et l'autre plongé dans l'ombre et après un moment d'hésitation, elle opte pour le côté sombre et se retrouve vite confrontée à une patiente qui l'effraye. Stella fait demi-tour et tombe nez à nez avec le Dr Cleaves qui la remet dans le droit chemin. Après cette scène on comprend que Stella qui a déjà franchit la frontière a son esprit de fissuré et donc plus à même de succomber à la folie. Le Dr Cleaves, quant à lui, va tantôt jouer le bon samaritain, puis le cynique voyeur et enfin l'opportuniste : jouissif !

Un petit point sur la bande son du film : le thème, lancinant, est lassant à la fin. Dommage !

Verdict : A voir si l'on doute de sa folie... à mon avis il faut être fan d'au moins un des acteurs pour voir ce film, pas foncièrement désagréable mais pas passionnant non plus !

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 09:00


Aujourd'hui nous continuons notre introspection de la filmographie de Mary McDonnell avec Grand Canyon, film de 1991.

A l'affiche de ce film, les stars américaines de la fin des 80's sur qui les producteurs misent beaucoup : Kevin Kline (A Fish Called Wanda, 1988), Danny Glover (Lethal Weapon, 1987), Steve Martin (Parenthood, 1989), Alfre Woodard (Mandela, 1987) et bien sûr Mary McDonnell fraichement nominée aux Golden Globes et aux Oscar pour son rôle dans Dances With Wolves en 1990!

 

Grand Canyon peut se venter de faire partie des films nominés aux Oscar et aux Golden Globes. Mais s'il n'a pas remporté de récompense à ces deux mythiques cérémonies célébrant le 7ème art, le festival de Berlin quant à lui couronne son réalisateur en 1992 d'un ours d'or. La deuxième récompense tombe un an après et est attribué par le Political Film Society (USA) au titre de meilleur film célébrant la paix ! Rien que ça !! Pour comprendre cette victoire il me faut vous parler du film et l'histoire qu'il conte!

 

C'est le chassé-croisé de plusieurs personnages paumés à leur manière sur fond de Los Angeles du début des années 90. Le ton du film est donné dès la première scène : Kevin Kline se fait agressé par des voyous de LA. Mais Danny Glover veille au grain et le tire de cette mauvaise passe, non en super héros mais en faisant comprendre aux dits voyous que la violence gratuite ne devrait pas être. Pour Mack (Kevin Kline) s'en suit un questionnement sur la signification de sa vie. Sa femme Claire (Mary McDonnell) vit difficilement le départ de son fils en colonie de vacances. Elle noie son ennui dans le jogging. Explorons ainsi son quartier elle croise la misère des sans-abris et découvre un bébé abandonné dans des buissons. Comment l'humanité a-t'elle pu en arriver là ? Persuadée que ce bébé est un miracle, elle commence à nourrir l'obsession de l'adopter. Mais il lui faut l'appui de son mari qui la trompe avec sa secrétaire (Mary-Louise Parker)... Steve Martin victime d'une balle dans la jambe pour ne pas avoir donné sa montre à un racketteur voit sa vie prendre un nouveau sens. Finalement cette balle manquée était-elle nécessaire pour être témoin du miracle de la vie?

 

Clairement ancré dans son contexte historique, tant par les costumes que par la bande son, Grand Canyon est un film qui a vieilli certes mais le propos est toujours d'actualité : Savons-nous reconnaître un miracle quand il arrive ? Et si finalement de vivre sur Terre était le plus grand miracle ? La scène finale tournée au Grand Canyon (d'où le nom du film !) voit ses personnages abasourdis par la grandeur et la force de la nature.

 

Mon verdict : A VOIR !!

Année : 1991

Réalisateur : Lawrence Kasdan

Starring : Kevin Kline, Mary McDonnell, Danny Glover, Alfre Woodard, Mary-Louise Parker, Steve Martin, Jeremy Sisto

Musique : Adam Spira, John Lennon, Paul McCartney, Gardner Cole, Warren Zevon, Ice Cube, M.C. Ren, Dr Dre, Billy Rose, E.Y. Harburg et Harold Arlen

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29 avril 2010 4 29 /04 /avril /2010 09:00
Film américain de Roland Emmerich (The Day after tomorrow, 2012, Godzilla, The Patriot) sorti en 1996, Independance Day s'inscrit dans la lignée des blockbusters à la gloire des States, sauveurs de planètes comme d'habitude. Jusque là j'avais résisté à l'engouement international pour le film, jusqu'à ce que je m'intéresse à la filmographie de Mary McDonnell. Ayant joué la première dame pour ce film je me suis dit que cela valait l'effort de le voir ne serait-ce que pour apprécier la performance de Mary.


Le problème majeur du film : je n'aime pas la majorité des acteurs (à l'exception de Mary of course ! D'ailleurs je me demande toujours ce qu'elle a bien pu penser en acceptant de tourner dans ce navet !).

J'adore les films de science fiction, là n'est pas le problème. En plus il y a des références auxquelles j'adhère. Par exemple dès le début du film un figurant parle de La série SF des 90's : X-Files. Il s'avère que je suis une fan de la première heure de cette série culte !

Les personnages sont TOUS des caricatures et comme de par hasard l'histoire se passe...  à 99% aux Etats-Unis bien sûr !! Pourtant les aliens ont ciblé simultanément plusieures capitales du monde. D'ailleurs cela me fait penser à quelque chose qui m'irrite particulièrement : dans les quelques films ricains traitant de problèmes mondiaux j'ai noté que régulièrement Paris était la première victime à tomber . Le dernier film en date : G.I. Joe. C'est fou comme dans l'idée des producteurs américains nous, Français, sommes l'ennemi. Du coup l'américain moyen abreuvé de ce type de film finit par adopter ce point de vue.

Pour en revenir à Independance Day, je ne vais pas rentrer dans un débat anti-américains mais inutile de vous dire que 2h24 à la gloire des ricains bravant le danger au péril de leur vie, ça me fait doucement rire et m'ennuie plus qu'autre chose. Il y a beaucoup de bons (voire excellents) films made in US, don't get me wrong, mais Independance Day n'en fait définitivement pas parti ! C'est un divertissement moyen ne demandant pas plus de 2 neurones.
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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 09:00

Après avoir vu les deux derniers épisodes de Glee, je me suis dit qu'il était temps que je me penche sur la filmographie d'une des actrices les plus pointues de la série : Jayma Mays. J'ai donc décidé de regarder ses films et j'ai commencé par Paul Blart Mall Cop. 

 

Film de 2009 avec pour stars : Kevin James et Jayma Mays. Il s'agit d'une comédie d'action très typée 90's, se passant dans un centre commercial (Mall en anglais).

Paul Blart est agent de sécurité mais préfère qu'on l'appelle security officer car pour lui cela fait plus respectable. Il faut dire que son rêve est d'intégrer la police. D'une nature timide et solitaire, Paul est père célibataire. Sa fille et sa mère aimerait qu'il trouve une femme afin de le voir sourire un peu et l'inscrivent de force sur un site de rencontre en ligne. Mais Paul n'aime pas vraiment tout ce qui a attrait à la technologie et préfère le contact humain, c'est pour cette raison qu'il n'a pas de portable. Il vit sa vit d'agent de sécurité dans son centre commercial jusqu'à ce que son regard ne tombe sur Amy (Jayma Mays). Elle est vendeuse d'extensions capillaires, facile à vivre. D'ailleurs les autres vendeurs l'ont remarquée, en particulier Stuart le vendeur de stylos qui a décidé de lui mettre le grappin dessus. Paul perd espoir devant ce Dom Juan qui admettons-le a un physique plus "intelligent" que lui. Mais la donne change lorsque l'on s'attaque au centre commercial de Paul. Il se découvre un homme d'action qu'il ne soupçonnait pas... Que ne ferait-on pas pour la fille de ses rêves ? Et quand en plus les terroristes la prennent en otage, Paul n'hésite plus à bafouer les règles dont il était si respectueux pour voler au secours de sa belle !

Comédie qui fait beaucoup penser à Observe and Report. Et pour cause, le film traite EXACTEMENT du même sujet. Le parallèle entre les deux films va plus loin encore : 

Kevin James = Seth Rogen dans Observe & Report

Jayma Mays = Anna Faris dans Observe & Report

A noter que Jayma Mays et Anna Faris sont souvent comparées. Amies dans la vie elles sont déjà apparues ensemble dans un film, Smiley Face avec Jane Lynch (collègue de Jayma Mays dans Glee).

En conclusion : 2 films sortis la même année à quelques mois d'intervalle : PBMC en janvier 2009 et O&R en avril 2009. On sait que les américains passent du temps dans leurs Malls mais de là à en faire des films à tour de bras... Comédie sympa, sans prétention, à voir lors d'une soirée "Zero neurones" en mangeant un pizza !

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23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 16:46

Avril 2019, une petite fille écrit une lettre d'adieu et sort devant le fronton de sa maison en attendant que le soleil se lève. Plusieurs plans se succèdent entre la petite fille qui lève les yeux vers l'horizon et le soleil qui arrive et la lettre qu'elle a laissée... Ne plus pouvoir supporter qu'elle ne changera jamais.... ne jamais grandir... Lorsque le spectateur voit enfin ses yeux, il comprend instantanément (s'il n'avait pas lu le synopsis avant bien sûr) qu'il s'agit là d'un vampire. Elle ne supporte plus sa condition et préfère mettre fin à ses jours en s'immolant par les rayons du soleil, qui, nous le savons tous très bien, sont mortels pour les vampires. Le ton est donné : pas facile d'être un vampire !!

Puis viens le générique, très stylé, de ce film australien ayant pour stars Ethan Hawke, Willem Dafoe, Claudia Karvan, Michael Dorman, Vince Colosimo, Isabel Lucas et le très australien Sam Neill.

Le topic du film : il y a 10 ans, soit en 2009, les vampires ont fait leur coming out et proposé aux humains de devenir des leurs. Si l'opportunité alléchante d'échapper à la mort a plu à certains, d'autres ont refusé et ont été ainsi pourchassés et parqués dans des fermes constituant la réserve de sang de la population vampire. La a planète est donc peuplée de suceurs de sang, les magasins qui vendaient autrefois des encas de type sandwich ont fait place à des distributeurs de poches de sang. Ehtan Hawke, vampire de son état, est un docteur hématologue et son laboratoire ressemble étrangement aux fermes d'humains de Matrix sauf que là les cobayes sont drainés de leur sang.

Le problème est qu'en 10 ans les réserves en sang se sont beaucoup restreintes et qu'à l'heure actuelle la population a soif. Pour le docteur Edward Dalton (Hawke) la situation peut être vue comme l'extinction de la race humaine et non pas comme une pénurie de sang. Il montre donc un côté plus 'humain" et il n'est pas le seul à regretter le bon temps de son humanité. Pour sauver les hommes, Dalton essaye de synthétiser un substitut chimique au sang mais celui-ci n'est pas au point et les phases de test montrent que cette substance est en fait mortelle pour les sangs-froids. Il en résulte une scène "gore" où après avoir vomi à la "exorciste" un vampire explose, pulvérisant ainsi du sang partout dans le laboratoire. Mais ce que cherche vraiment Edward c'est trouver une cure pour redevenir humain...

Verdict : Un film qui fait parfois penser à Shaun of the dead, et qui parfois rappelle le style de Gattaca (il faut dire qu'avec Ethan dans le casting la comparaison est facile !)... Un mélange de style, des répliques bien senties, pas de pathos à l'américaine (ça fait plaisir !!)... bref : un film à voir !!

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