aXouille au pays d'Oz

Hier avec un prince ruthénois je suis allée voir le dernier film de Tim Burton : Alice in Wonderland, en 3D bien sûr et évidemment en VO ! En grande fan du réalisateur, je me devais d'aller voir son dernier opus. Mais après la déception engendrée par Sweeney Todd j'avais déjà quelques craintes pour Alice...

Le début du film fait fortement penser à Finding Neverland, ce qui n'est pas désagréable mais donne une impression de déjà-vu. Tim ne marque pas de bon point avec son intro... Ensuite entre en scène le fameux lapin en gilet et la demande en mariage du Lord roux au sourire niais. Jusque là rien de l'univers propre à Tim. Il faut attendre qu'Alice tombe dans le trou pour enfin pénétrer un monde qui nous est familier du réalisateur.

La grande réussite du film à mon goût est le chat Cheshire. Bien qu'il soit très similaire à la version dessin animé de Disney, il n'en est pas moins une composante du film très Tim Burtonienne ! Il est également le meilleur personnage !!

Tout le monde connait l'histoire alors on ne va pas voir le film pour y être surpris sur le fond mais plutôt pour déterminer le taux de réussite de Tim qui s'essaye au remake. Le tout est plutôt agréable mais n'est pas transcendant. Sans surprise sa femme Helena Bonham Carter y joue le rôle de la reine rouge de coeur à la tête démesurément grande. La reine blanche est décevante, Anne Hathaway ressemble à une portugaise teinte en blanc mais qui a oublié les sourcils. Les lèvres noires et le fard très foncé aux yeux ne lui rendent pas justice.

Et Johnny Depp ? Ma foi on sent qu'il s'est amusé à tourner un n-ième film avec son mentor Tim. On l'aime dans des rôles déjantés et il nous fait plaisir avec Alice in Wonderland.

Et Alice dans tout ça ? Eh bien la jeune Mia Wasikowska, australienne, n'en est pas à son coup d'essai sur grand écran et dégage du haut de ses 21 ans un professionnalisme qui me dit qu'elle ira loin cette petite ! Pour moi il s'agit d'une découverte car je n'ai pas vu ses films précédents (Amelia, Defiance, That Evening Sun, Summer Breaks etc.).

En conclusion : divertissant mais pas transcendant, en gros un Disney parmi tant d'autres. Tim Burton a renié une partie de ses convictions en cédant aux caprices du géant américain Disney et c'est dommage.

A noter que la 3D n'apporte rien au film, cela rend les images un peu plus belles mais ne justifie pas les 3€ supplémentaires à payer pour les lunettes.

L’histoire : la famille Mollison change régulièrement de résidence car le père militaire se voit régulièrement changé d’affectation.  Le mère (Toni !!) est mère au foyer à plein temps. Elle a déjà 2 fils (Thomas joué par Rhys et Charlie interprété par Luke) et attend un troisième enfant. Charlie est handicapé mental et la crainte du père et que le futur bébé ait la même condition. Thomas l’aîné a passé son enfance à s’occuper de son frère et l’idée de passer son adolescence à faire de même ne l’enchante guère surtout lorsque ses camarades de classe ne sont pas très tolérants envers les personnes « mentally challenged ». Et puis il y a Jackie (Gemma)…

Drame social à l’australienne ce film est rafraichissant. Il ne tombe pas dans les clichés des films américains pouvant traiter du même thème. Les acteurs sont fantastiques et jouent juste. Toni est parfaite en mère australienne complètement dévouée à sa famille. The Black Balloon dépeint avec justesse l’atmosphère des banlieues de Nouvelle Galles du Sud. Après Max & Mary et Samson & Delilah l’an dernier, le cinéma australien n’en finit pas de nous faire plaisir !

A voir absolument !

Bientôt dans nos salles nous verrons le dernier film de Catherine Zeta-Jones : The Rebound. La femme de Mickael Douglas y partage l’affiche avec Justin Bartha (The Hangover alias Very Bad Trip en anglais à la française).

L’histoire : Sandy jouée par Catherine Zeta-Jones, la quarantaine entamée se sépare de son mari à la suite d’une infidélité de ce dernier. Mère au foyer de 2 enfants, elle se voit obligée de travailler pour payer l’appartement où elle a décidé d’emménager avec sa progéniture. Mais qui dit retour au travail pour une mère célibataire dit aussi problème pour garder les enfants alors elle décide de faire appel à un baby-sitter qui n’est autre qu’Aram (Justin Bartha of course !).

Comédie purement américaine jusqu’au bout des ongles, tout est prévisible. Le film est facile à regarder et pas trop guimauve mais cela reste « cliché » ! Seul le dernier tiers du film sort du lot et laisse une bonne impression. Amateurs de comédie romantique un minimum intelligente je vous invite à passer un bon moment, sans prétention. C’est rafraichissant.